Ohayo...
Cette fois de retour pour parler d'un film (^o^)/
Alors le week-end passé, j'ai profité du fait d'avoir repris un abo à Netflix pour enfin regarder le film de
City Hunter (2024)
qui a été mis à disposition sur le service de VOD en avril dernier.
Dont voici le Trailer (^o^)
Alors normalement , City Hunter est assez connu et populaire. En tout cas parmi les fans de manga et de Japanimation ( en particulier si vous êtes dans la trentaine-quarantaine).
Mais pour la petite piqûre de rappel. City Hunter est un manga de Tsukasa Hôjô publié entre 1985 et 1991 et qui a eu droit à une adaptation anime diffusé chez nous sous le titre de Nicky Larson ( ne craint personne 🎵😙)
Le manga met en scène Ryo Saeba, un privé un brin déjanté et lubrique qui résout les différentes affaires des clients ( plus souvent des clientes en fait 😅) qui viennent le trouver. Ces missions sont diverses et variées et il est aidé dans sa tâche par son assistante Kaori Makimura. En fait, cette dernière est sa seconde partenaire. Avant ça il travaillait avec le frère ainée de Kaori, Hideyuki Makimura qui décède dans les premiers chapitres dans une affaire dangereuse impliquant un drogue qui booste les capacité physique et mentale, l'Angel Dust. Le revers de cette drogue est que leurs utilisateurs deviennent psychotiques d’une part. Et ca résulte souvent par leur mort à plus moins moyen terme sous l’effet du contre-coup
Après le décès de Hideyuki, Kaori cherchant la vérité sur la mort de son frère va un peu s'incruster auprès de Ryo Saeba et finalement devenir sa nouvelle partenaire.
Après ça, le manga/anime est un enchaînement de diverses affaires avec souvent une grosse dose d'humour délirant. Mais aussi qui alterne des moments plus sérieux et moments d'actions dans lesquels notre City Hunter fait preuve d'une redoutable efficacité 😎. De temps en temps, l'intrigue autour de l'Angel Dust et l'organisation lié à cette drogue, revient sur le devant de la scène . Et les derniers chapitres du manga viennent conclure cet arc qui traversait régulièrement le manga en filigrane.
D'ailleurs ces derniers chapitres ont eu droit à une adaptation dans un nouveau film anime sorti l'année passé, tout simplement intitulé City Hunter - Angel Dust. D'ailleurs celui-ci se place dans la continuité d'un film inédit sorti en 2019, Shinjuku Private Eyes, qui donnait un petit coup de revival à City Hunter dont le dernier film remontait à 1999. Ca faisait 20 ans qu'il n'y avait plus eu d'adaptation anime.
Shinjuku Private Eyes prenait aussi le parti pris d'amener City Hunter au 21eme siècle contemporain des smartphones et de l’internet.
Pour le reste, que ce soit sur Private Eyes et Angel Dust, je ne peux rien en dire car je ne les ai toujours pas vu 😅.
Du coup après cette "petite" recontextualisation, revenons au récent live action sorti sur Netflix.
Donc grosso-modo c'est un peu l'origine story réadapté en étant assez fidèle au manga d'origine pour les évènement clé. Mais comme les derniers films anime en replaçant l'histoire dans le Japon de 2024 et en particulier Shinjuku, le quartier de prédilection de Ryo Saeba ( où ils fréquentent de nombreux nightclub et hôtesses, forcément 😙).
L'intro du film, nous invite à suivre une mission de sauvetage de Ryo et Hideyuki Makimura pour retrouver une jeune fille du nom de Kurumi. Mission qui comme dans le manga va finir mal pour ce dernier qui quittera vite le devant la scène suite à l'affaire Angel Dust qui sera le fil conducteur du film. La mission de sauvetage de Kurumi sera d'ailleurs fortement liée à cette affaire. Cosplayeuse qui en réalité aura été kidnappée par l'organisation derrière l'Angel Dust pour leur servir de cobaye test. Kurumi a réussi à leur échapper mais l'organisation essaye de remettre la main dessus pour une raison bien particulière que je ne devoilera pas ici pour laisser la surprise 😉
Passé l'intro, Kaori Nakimura va poursuivre sans relâche Ryo pour connaître la vérité derrière le tragique incident qui a coûté la mort de son frère. Une fois que le duo commencera à se constituer, ils vont réussir à retrouver Kurumi et leur servir de garde du corps tout en essayant de remonter à la source derrière le groupe qui distribue l'Angel Dust.
Et c'est globalement le noyau dur de l'intrigue dont le déroulement alternera moment d'humour, de sérieux et d'action.
Dans l'ensemble, on peut clairement dire que c’est une adaptation live tout à fait correcte respectueuse du manga d'origine.
Et le premier très gros point positif c'est le casting.
Pour les personnages principaux et iconique du manga, les acteurs ont tous été très bien choisi. En premier lieu Ryohei Suzuki dans le rôle de Ryo Saeba qui a vraiment la carrure adéquate et le charisme pour le rôle. Son excellente interprétation lui permet facilement de passer du boute-en-train au sérieux. Et il se défend également très bien dans l'action. Masanobu Andô dans le rôle de Hideyuki Nakamura est pratiquement la copie live de son homologue papier, même si ce dernier aura peu de présence à l'écran. Idem pour Kaori a laquelle Misato Morita prête ses traits. Même si elle semble faire un peu plus jeune que cette du manga, elle restitue bien ce côté tomboy avec la coupe courte qui caractérise le personnage. Et dans les autres visages bien connus du manga/anime, on retrouve Fumino Kimura qui interprète Saeko Nogami, la célèbre inspectrice avec laquelle à une relation assez compliquée de longue date. Cette dernière n'hésitant pas à user souvent de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut de Ryo qui se laisse souvent avoir. En tout cas dans le manga/anime. Ici même si présente, Saeko aura plus un rôle secondaire mais sa présence fait quand même plaisir à voir pour les fans.
Pour le reste, le réalisateur Sato Yuichi signe un film de bonne tenue assez bien shooté. Il arrive à trouver le juste ton et le bon équilibre entre les moments plus délirants et humoristiques du manga et le côté plus polar lorsque City Hunter enquête et passe aux choses sérieuses. Cela dit, Ryo Saeba étant ce qu'il est, même dans les scènes d'action , il ne se départit jamais de son humour. D'ailleurs côté action, pas grand chose à redire. Bien qu'elle reste classique, elles sont dans l'ensemble plutôt bien mises en scène et totalement lisibles. En particulier, celle plus sous le signe du cocasse et de l'humour qui intervient vers le milieu du métrage lorsque Ryo et Kaori doivent défendre Kurumi à un concours de cosplay organisé une grand firme de cosmétique. La seconde est surtout celle du climax du film qui démontre bien les talents de notre City Hunter tel que les lecteurs du manga et les spectateurs de l'anime sont habitués à le voir. Ryo Saeba est un vrai one-man army à lui tout seul ( mais avec l'assistance bienvenue de Kaori qui joue son petit rôle aussi ici).
Dans les autres côtés délirants, mention spécial au "Mokkori Show" dont nous gratifie Ryo dans un cabaret de Shinjuku, qu'il a l'habitude de fréquenter comme on le comprend assez vite et où il nous fait un petit strip-tease nous laissant profiter de sa musculature bien développé 😎. D'ailleurs concernant le terme "Mokkori" , les lecteurs du manga auront tout de suite compris à quoi il fait allusion 😁. Si vous ne savez pas je vous invite à faire votre propre recherche sur internet 😉
Voilà en gros concernant ce petit retour sur cette adaptation tout à fait de qualité que je ne peux que vous recommander. Que vous soyez un connaisseur de City Hunter ou non. Dans ce dernier cas, vous passerez sans aucun doute un très bon moment ciné et ça vous invitera peut-être à découvrir les aventures de ces personnages dans leur version papier ou anime.
Sur ce je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter.
Concernant mes prochains articles, je pense que je reviendrais un peu sur les anime de la saison.
Et côté ciné, je viens de me revoir récemment le premier Scream de Wes Craven, son grand classique sorti en 1996 et qui a initié la vague de neo-slasher des 90st et fut un véritable phénomène de société de l'ère pré-réseau sociaux. Ça fait des années que je voulais revoir la trilogie d'origine que je n'ai plus revue depuis plus de 20 ans. La dernière fois c'était encore en VHS. Ça ne me rajeunit pas ce petit plongeon dans les 90st 😅 . Par la même occasion, dans la continuité de ce revisionnage , je prendrai enfin le temps de voir le 4 que je n'ai toujours pas. Qui signait le dernier grand retour de Wes Craven avant son décès. Il s'agit vraiment de son dernier film.
Voilà sur ce je vous laisse ici
Ja mata ne (^o^)/