mercredi 11 décembre 2024

Movie Time: City Hunter (2024)

Ohayo...

Cette fois de retour pour parler d'un film (^o^)/

Alors le week-end passé, j'ai profité du fait d'avoir repris un abo à Netflix pour enfin regarder le film de

City Hunter (2024)

qui a été mis à disposition sur le service de VOD en avril dernier.

Dont voici le Trailer (^o^)


Alors normalement , City Hunter est assez connu et populaire. En tout cas parmi les fans de manga et de Japanimation ( en particulier si vous êtes dans la trentaine-quarantaine).

Mais pour la petite piqûre de rappel. City Hunter est un manga de Tsukasa Hôjô publié entre 1985 et 1991 et qui a eu droit à une adaptation anime diffusé chez nous sous le titre de Nicky Larson ( ne craint personne 🎵😙)

Le manga met en scène Ryo Saeba, un privé un brin déjanté et lubrique qui résout les différentes affaires des clients ( plus souvent des clientes en fait 😅) qui viennent le trouver. Ces missions sont diverses et variées et il est aidé dans sa tâche par son assistante Kaori Makimura. En fait, cette dernière est sa seconde partenaire. Avant ça il travaillait avec le frère ainée de Kaori, Hideyuki Makimura qui décède dans les premiers chapitres dans une affaire dangereuse impliquant un drogue qui booste les capacité physique et mentale, l'Angel Dust. Le revers de cette drogue est que leurs utilisateurs deviennent psychotiques d’une part. Et ca résulte souvent par leur mort à plus moins moyen terme sous l’effet du contre-coup

Après le décès de Hideyuki, Kaori cherchant la vérité sur la mort de son frère va un peu s'incruster auprès de Ryo Saeba et finalement devenir sa nouvelle partenaire.

Après ça, le manga/anime est un enchaînement de diverses affaires avec souvent une grosse dose d'humour délirant. Mais aussi qui alterne des moments plus sérieux et moments d'actions dans lesquels notre City Hunter fait preuve d'une redoutable efficacité 😎. De temps en temps, l'intrigue autour de l'Angel Dust et l'organisation lié à cette drogue, revient sur le devant de la scène . Et les derniers chapitres du manga viennent conclure cet arc qui traversait régulièrement le manga en filigrane. 

D'ailleurs ces derniers chapitres ont eu droit à une adaptation dans un nouveau film anime sorti l'année passé, tout simplement intitulé City Hunter - Angel Dust. D'ailleurs celui-ci se place dans la continuité d'un film inédit sorti en 2019, Shinjuku Private Eyes, qui donnait un petit coup de revival à City Hunter dont le dernier film remontait à 1999. Ca faisait 20 ans qu'il n'y avait plus eu d'adaptation anime.

Shinjuku Private Eyes prenait aussi le parti pris d'amener City Hunter au 21eme siècle contemporain des smartphones et de l’internet.

Pour le reste, que ce soit sur Private Eyes et Angel Dust, je ne peux rien en dire car je ne les ai toujours pas vu 😅.

Du coup après cette "petite" recontextualisation, revenons au récent live action sorti sur Netflix.


Donc grosso-modo c'est un peu l'origine story réadapté en étant assez fidèle au manga d'origine pour les évènement clé. Mais comme les derniers films anime en replaçant l'histoire dans le Japon de 2024 et en particulier Shinjuku, le quartier de prédilection de Ryo Saeba ( où ils fréquentent de nombreux nightclub et hôtesses, forcément 😙).

L'intro du film, nous invite à suivre une mission de sauvetage de Ryo et Hideyuki Makimura pour retrouver une jeune fille du nom de Kurumi. Mission qui comme dans le manga va finir mal pour ce dernier qui quittera vite le devant la scène suite à l'affaire Angel Dust qui sera le fil conducteur du film. La mission de sauvetage de Kurumi sera d'ailleurs fortement liée à cette affaire. Cosplayeuse qui en réalité aura été kidnappée par l'organisation derrière l'Angel Dust pour leur servir de cobaye test. Kurumi a réussi à leur échapper mais l'organisation essaye de remettre la main dessus pour une raison bien particulière que je ne devoilera pas ici pour laisser la surprise 😉

Passé l'intro, Kaori Nakimura va poursuivre sans relâche Ryo pour connaître la vérité derrière le tragique incident qui a coûté la mort de son frère. Une fois que le duo commencera à se constituer, ils vont réussir à retrouver Kurumi et leur servir de garde du corps tout en essayant de remonter à la source derrière le groupe qui distribue l'Angel Dust. 

Et c'est globalement le noyau dur de l'intrigue dont le déroulement alternera moment d'humour, de sérieux et d'action.

Dans l'ensemble, on peut clairement dire que c’est une adaptation live tout à fait correcte respectueuse du manga d'origine. 

Et le premier très gros point positif c'est le casting. 

Pour les personnages principaux et iconique du manga, les acteurs ont tous été très bien choisi. En premier lieu Ryohei Suzuki dans le rôle de Ryo Saeba qui a vraiment la carrure adéquate et le charisme pour le rôle. Son excellente interprétation lui permet facilement de passer du boute-en-train au sérieux. Et il se défend également très bien dans l'action. Masanobu Andô dans le rôle de Hideyuki Nakamura est pratiquement la copie live de son homologue papier, même si ce dernier aura peu de présence à l'écran. Idem pour Kaori a laquelle Misato Morita prête ses traits. Même si elle semble faire un peu plus jeune que cette du manga, elle restitue bien ce côté tomboy avec la coupe courte qui caractérise le personnage. Et dans les autres visages bien connus du manga/anime, on retrouve Fumino Kimura qui interprète Saeko Nogami, la célèbre inspectrice avec laquelle à une relation assez compliquée de longue date. Cette dernière n'hésitant pas à user souvent de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut de Ryo qui se laisse souvent avoir. En tout cas dans le manga/anime. Ici même si présente, Saeko aura plus un rôle secondaire mais sa présence fait quand même plaisir à voir pour les fans.  

Pour le reste, le réalisateur Sato Yuichi signe un film de bonne tenue assez bien shooté. Il arrive à trouver le juste ton et le bon équilibre entre les moments plus délirants et humoristiques du manga et le côté plus polar lorsque City Hunter enquête et passe aux choses sérieuses. Cela dit, Ryo Saeba étant ce qu'il est, même dans les scènes d'action , il ne se départit jamais de son humour. D'ailleurs côté action, pas grand chose à redire. Bien qu'elle reste classique, elles sont dans l'ensemble plutôt bien mises en scène et totalement lisibles. En particulier, celle plus sous le signe du cocasse et de l'humour qui intervient vers le milieu du métrage lorsque Ryo et Kaori doivent défendre Kurumi à un concours de cosplay organisé une grand firme de cosmétique. La seconde est surtout celle du climax du film qui démontre bien les talents de notre City Hunter tel que les lecteurs du manga et les spectateurs de l'anime sont habitués à le voir. Ryo Saeba est un vrai one-man army à lui tout seul ( mais avec l'assistance bienvenue de Kaori qui joue son petit rôle aussi ici).

Dans les autres côtés délirants, mention spécial au "Mokkori Show" dont nous gratifie Ryo dans un cabaret de Shinjuku, qu'il a l'habitude de fréquenter comme on le comprend assez vite et où il nous fait un petit strip-tease nous laissant profiter de sa musculature bien développé 😎. D'ailleurs concernant le terme "Mokkori" , les lecteurs du manga auront tout de suite compris à quoi il fait allusion 😁. Si vous ne savez pas je vous invite à faire votre propre recherche sur internet 😉

Voilà en gros concernant ce petit retour sur cette adaptation tout à fait de qualité que je ne peux que vous recommander. Que vous soyez un connaisseur de City Hunter ou non. Dans ce dernier cas, vous passerez sans aucun doute un très bon moment ciné et ça vous invitera peut-être à découvrir les aventures de ces personnages dans leur version papier ou anime.

Sur ce je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter.

Concernant mes prochains articles, je pense que je reviendrais un peu sur les anime de la saison.

Et côté ciné, je viens de me revoir récemment le premier Scream de Wes Craven, son grand classique sorti en 1996 et qui a initié la vague de neo-slasher des 90st et fut un véritable phénomène de société de l'ère pré-réseau sociaux. Ça fait des années que je voulais revoir la trilogie d'origine que je n'ai plus revue depuis plus de 20 ans. La dernière fois c'était encore en VHS. Ça ne me rajeunit pas ce petit plongeon dans les 90st 😅 . Par la même occasion, dans la continuité de ce revisionnage , je prendrai enfin le temps de voir le 4 que je n'ai toujours pas. Qui signait le dernier grand retour de Wes Craven avant son décès. Il s'agit vraiment de son dernier film.

Voilà sur ce je vous laisse ici

Ja mata ne (^o^)/

jeudi 5 décembre 2024

Gaming : Mon histoire avec Nihon Falcom

 Nihon Falcom

Voilà un nom qui me remplit de joie.

Falcom est un grand vétéran du jeux vidéo japonais, fondé en mars 1981( même mois et année de naissance que moi 😙) et qu a paricipé à la grande histoire du J-RPG. Mais qui contrairement à d'autres éditeurs est resté plus dans la niche et moins connu en occident. Mais ça a un peu changé ces dernières années et ils ont peu à peu gagné en popularité grace suite à YS VIII et Trails of COld Steel

Un petit article pour aussi partager ma collection actuelle Falcom




D'ailleurs ma rencontre avec Falcom a été assez tardive. 
C'est à l'époque où je venais d'acquérir une PS Vita et un PS3 (vers 2013 donc assez tardivement pour cette dernière. Elle était en fin de vie) que j'ai entendu parler pour la première fois du développeur. C'était en cherchant des J-RPG auxquels jouer et en fréquentant des forums et sites, j'ai entendu parler de leur grande série phare Ys et The Legend of Heroes: Trails Serie. Aussi à l'époque, me relançant dans l'étude du japonais je récupérais des demo sur les PS Store Japonais pour essayer de pratiquer et étudier en s'amusant (^o^). 

Ainsi en avril 2014, je me lançais dans la demo de Trails of Cold Steel dont le jeu était sorti un an auparavant au Japon. La demo contenait tout le prologue ce qui était déjà pas mal pour se faire une idée de base. Et y a quelque chose qui s'est passé à ce moment-là. Je sentais que j'avais à faire à un J-RPG comme je les aime. Mais comme via quelque recherche j'avais appris que ça faisait partie d'une série plus large , je me suis dis que j'allais essayer de faire la série dans l'ordre. En plus, en testant la demo, je voyais que mon japonais était encore loin d'être à niveau pour lancer dans l'aventure du jeu en full japonais.

mardi 3 décembre 2024

Gaming Time (et Mood Time)

 Et donc quoi du côté gaming.

Ben depuis que j'ai fini Trails Through Daybreak à la mi-octobre , j'ai du mal à trouver quoi faire comme jeu. Aussi c'est octobre est la période où j'ai commencé à avoir mes crises d'insomnie et ma rechute dépressif. Pas de chance 😅 (Depuis je gère comme je mieux , avec de l'amélioration quand même grace à mon traitement)

Du coup je suis passé un peu beaucoup du coque à l'ane . J'ai choppé ce mois-là Zelda Tears of the Kingdom et Smash Bros Ultimate


Le Smash je ne l'ai pas beaucoup testé ( je l'ai pris aussi pour avoir un autre jeu multi à jouer avec la famille et les potes autre que Mario Kart , pour varier un peu) . Mais durant ce dernier mois et demi je suis passé de Tears of the kingdom à une tentative de replay de Trails From Zero , pour ensuite aller sur le DLC de Xenoblade Chronicle 3 , puis un peu de Mario Galaxy. Pour finalement être resté plus de temps sur le Zelda. Mais voilà , avec une part de jeu en semi-auto pilote. En fait je pense que ce n'est clairement pas le jeu qu'il me faut pour le moment. Un open world extrêmement vaste ( vertigineux même tant y à explorer et à faire ) ou l'on est un peu trop libre (même si y a des objectifs très ciblés) et en solitaire. Comme je suis un peu perdu dans ma life en ce moment, j'ai du mal à m'immerger dans un jeu où l'on pourrait être parfois un peu perdu aussi 😅.

Pour l'anecdote , j'ai eu le même problème avec Breath of the Wild à l'époque où je l'ai choppé en même temps que ma Switch ( le 11 décembre 2020 , bientôt 4 ans ). Ce fut pendant la période Covid et à ce moment-là j'avais fait également une rechute dépressive ( bon faut dire que le climat n'était pas en faveur de la santé mentale à ce moment-là 😓) et du coup j'avais pas réussi à vraiment me plonger dans Breath. Il a fallu attendre 3 ans plus tard ( l'été 2023) pour que je m'y replonge vraiment et l'apprécie à sa juste valeur. J'ai l'impression que le même pattern se reproduit avec Tears  (j'ai comme une malédiction avec les Zelda de la Switch en fait 😅).

Ce qu'il me faut en fait c'est un jeu un brin plus balisé et plus dirigiste. Et peut-être plus familier aussi. Et en fait quand j'ai choppé ma Switch , j'avais également acheté à ce moment là sur le Eshop en promo, Okami HD Remaster. Qui était là dans mon backlog gaming. Et je me suis dit. Tiens ce serait peut-être l'occasion pour enfin le refaire.



Alors Okami , je l'ai acheté à l'époque de sa sortie occidentale sur PS2 en 2007 ( au Japon il était sorti un an plus tôt) . Enorme coup de coeur à l'époque. En plus, en tant que grand fan du Japon, ce fut un fabuleux voyage dans le folklore japonais , un brin revisité pour intégrer la narration du jeu. Mais on y trouvait la plupart des références aux grands mythes du Shintô et des contes populaires japonais.

Avec un parti pris graphique là aussi qui évoquait une tradition japonaise, celle des estampes. Car tout le jeu était une grand estampe interactive assez merveilleuse à l'époque. Et qui poussait parfois la PS2 dans ses derniers retranchements (je me rappelle parfois un peu de ramage lors des courses dans les plaines).

C'était donc il y a 17 ans. Je ne l'ai fait qu'une seule fois à l'époque et comme beaucoup il m'a laissé une forte impression. Et donc je me dis que c'était peut-être la bonne occasion de le refaire. Invoquer un peu la nostalgie de cette période pour aider à traverser la situation compliquée dans laquelle je me trouve en ce moment et aider à traverser la période hivernale (et le blues qui l'accompagne) . 

J'ai refait le début du jeu et premier constat, ce dernier n'a pas pris une ride du tout. Sa direction artistique et son esthétique traversent les âges sans problèmes. Mais surtout le remaster HD magnifie même tout ça. Le jeu est toujours absolument fabuleux. Tout comme ses musiques. Et son gameplay fonctionne encore parfaitement aujourd'hui tout en simplicité et fluidité. 

Je pense en tout cas que c'est le jeu sur lequel je vais essayer de me concentrer pour le moment.

A moins que je ne fasse encore ma girouette gaming. Difficile à dire en ce moment 😅. Faut dire qu'en fonction de la qualité de mes nuits certains jours sont parfois très difficile 😓.

Bah qui vivra verra 😙

Sur le jeu lui-même, j'y reviendrais plus en détails dans d'autres post. Je me dis aussi que pour l'occasion ce sera peut-être bien aussi de parler des différents mythes et contes auquel il fait référence.


Aussi.

Il y a peut-être un autre jeu qui pourra m'occuper en alternance avec Okami mais dans un tout autre genre cette fois.


Il s'agit de Fate/Stay Night le célèbre visual de TypeMoon sorti en 2004 et qui a donné lieu à une énorme franchise transmédia avec de nombreuses adaptation et spin-off. Du fait qu' après resté vingt ans dans le domaine de la fantrad , le jeu a reçu enfin cette année une vraie distribution internationale avec une tradition officielle. 



Mais pas que lui. L'autre grand visual novel du studio Tsukihime (sorti en 1999) a aussi eu droit à cet honneur. D'autant que ce dernier a eu droit à un remake intégral qui revisite pas mal de choses et qui est sorti en 2021 au Japon. Ce qui veut dire qu'en 2024 on peut maintenant apprécier officiellement ces deux visual novel de légende.

 


D'ailleurs, autant Tsukihime je l'ai fait dans sa fantrad anglaise quelque part entre 2006 et 2008 (je ne saurais plus dire avec certitude) autant celui de Fate/Stay Night jamais. A la base j'aurais sans doute préféré me refaire ( ou plutôt relire dans ce cas) celui de Tsukihime. Mais pour le moment il reste trop cher comparé à celui de Fate/Stay Night qui est lui un remaster adapté au support moderne que la switch ( et aussi dispo sur Steam) et qu'il est souvent en bonne promo.

Mon objectif aussi est d'essayer de les faire en japonais. Avec le niveau que j'ai atteint je pense que ça devrait être jouable même si à mon avis je risque parfois de rencontrer des passages, du vocabulaire et des kanjis difficiles. En plus, l'auteur, Kiniko Nasu est connu pour avoir un style très typé et des métaphores particulières. Donc je verrais. Cela dépendra aussi de mon niveau de concentration actuelle vu que en ce moment je ne suis pas au top capacité habituelle pour les raisons évoquées plus haut comme vous vous en doutez. Le jeu permet de choisir les textes en Japonais, Anglais ou chinois dans le menu. Si je n'arrive pas à le lire en japonais pour le moment, je passerais sans doute en anglais. 

Bah je verrais.

Là aussi je reviendrais plus en détail là-dessus et sur mon rapport aux œuvres TypeMoon dans de prochain post.

En attendant je vais vous laisser ici

Ja mata ne (^o^)/