mercredi 11 décembre 2024

Movie Time: City Hunter (2024)

Ohayo...

Cette fois de retour pour parler d'un film (^o^)/

Alors le week-end passé, j'ai profité du fait d'avoir repris un abo à Netflix pour enfin regarder le film de

City Hunter (2024)

qui a été mis à disposition sur le service de VOD en avril dernier.

Dont voici le Trailer (^o^)


Alors normalement , City Hunter est assez connu et populaire. En tout cas parmi les fans de manga et de Japanimation ( en particulier si vous êtes dans la trentaine-quarantaine).

Mais pour la petite piqûre de rappel. City Hunter est un manga de Tsukasa Hôjô publié entre 1985 et 1991 et qui a eu droit à une adaptation anime diffusé chez nous sous le titre de Nicky Larson ( ne craint personne 🎵😙)

Le manga met en scène Ryo Saeba, un privé un brin déjanté et lubrique qui résout les différentes affaires des clients ( plus souvent des clientes en fait 😅) qui viennent le trouver. Ces missions sont diverses et variées et il est aidé dans sa tâche par son assistante Kaori Makimura. En fait, cette dernière est sa seconde partenaire. Avant ça il travaillait avec le frère ainée de Kaori, Hideyuki Makimura qui décède dans les premiers chapitres dans une affaire dangereuse impliquant un drogue qui booste les capacité physique et mentale, l'Angel Dust. Le revers de cette drogue est que leurs utilisateurs deviennent psychotiques d’une part. Et ca résulte souvent par leur mort à plus moins moyen terme sous l’effet du contre-coup

Après le décès de Hideyuki, Kaori cherchant la vérité sur la mort de son frère va un peu s'incruster auprès de Ryo Saeba et finalement devenir sa nouvelle partenaire.

Après ça, le manga/anime est un enchaînement de diverses affaires avec souvent une grosse dose d'humour délirant. Mais aussi qui alterne des moments plus sérieux et moments d'actions dans lesquels notre City Hunter fait preuve d'une redoutable efficacité 😎. De temps en temps, l'intrigue autour de l'Angel Dust et l'organisation lié à cette drogue, revient sur le devant de la scène . Et les derniers chapitres du manga viennent conclure cet arc qui traversait régulièrement le manga en filigrane. 

D'ailleurs ces derniers chapitres ont eu droit à une adaptation dans un nouveau film anime sorti l'année passé, tout simplement intitulé City Hunter - Angel Dust. D'ailleurs celui-ci se place dans la continuité d'un film inédit sorti en 2019, Shinjuku Private Eyes, qui donnait un petit coup de revival à City Hunter dont le dernier film remontait à 1999. Ca faisait 20 ans qu'il n'y avait plus eu d'adaptation anime.

Shinjuku Private Eyes prenait aussi le parti pris d'amener City Hunter au 21eme siècle contemporain des smartphones et de l’internet.

Pour le reste, que ce soit sur Private Eyes et Angel Dust, je ne peux rien en dire car je ne les ai toujours pas vu 😅.

Du coup après cette "petite" recontextualisation, revenons au récent live action sorti sur Netflix.


Donc grosso-modo c'est un peu l'origine story réadapté en étant assez fidèle au manga d'origine pour les évènement clé. Mais comme les derniers films anime en replaçant l'histoire dans le Japon de 2024 et en particulier Shinjuku, le quartier de prédilection de Ryo Saeba ( où ils fréquentent de nombreux nightclub et hôtesses, forcément 😙).

L'intro du film, nous invite à suivre une mission de sauvetage de Ryo et Hideyuki Makimura pour retrouver une jeune fille du nom de Kurumi. Mission qui comme dans le manga va finir mal pour ce dernier qui quittera vite le devant la scène suite à l'affaire Angel Dust qui sera le fil conducteur du film. La mission de sauvetage de Kurumi sera d'ailleurs fortement liée à cette affaire. Cosplayeuse qui en réalité aura été kidnappée par l'organisation derrière l'Angel Dust pour leur servir de cobaye test. Kurumi a réussi à leur échapper mais l'organisation essaye de remettre la main dessus pour une raison bien particulière que je ne devoilera pas ici pour laisser la surprise 😉

Passé l'intro, Kaori Nakimura va poursuivre sans relâche Ryo pour connaître la vérité derrière le tragique incident qui a coûté la mort de son frère. Une fois que le duo commencera à se constituer, ils vont réussir à retrouver Kurumi et leur servir de garde du corps tout en essayant de remonter à la source derrière le groupe qui distribue l'Angel Dust. 

Et c'est globalement le noyau dur de l'intrigue dont le déroulement alternera moment d'humour, de sérieux et d'action.

Dans l'ensemble, on peut clairement dire que c’est une adaptation live tout à fait correcte respectueuse du manga d'origine. 

Et le premier très gros point positif c'est le casting. 

Pour les personnages principaux et iconique du manga, les acteurs ont tous été très bien choisi. En premier lieu Ryohei Suzuki dans le rôle de Ryo Saeba qui a vraiment la carrure adéquate et le charisme pour le rôle. Son excellente interprétation lui permet facilement de passer du boute-en-train au sérieux. Et il se défend également très bien dans l'action. Masanobu Andô dans le rôle de Hideyuki Nakamura est pratiquement la copie live de son homologue papier, même si ce dernier aura peu de présence à l'écran. Idem pour Kaori a laquelle Misato Morita prête ses traits. Même si elle semble faire un peu plus jeune que cette du manga, elle restitue bien ce côté tomboy avec la coupe courte qui caractérise le personnage. Et dans les autres visages bien connus du manga/anime, on retrouve Fumino Kimura qui interprète Saeko Nogami, la célèbre inspectrice avec laquelle à une relation assez compliquée de longue date. Cette dernière n'hésitant pas à user souvent de ses charmes pour obtenir ce qu'elle veut de Ryo qui se laisse souvent avoir. En tout cas dans le manga/anime. Ici même si présente, Saeko aura plus un rôle secondaire mais sa présence fait quand même plaisir à voir pour les fans.  

Pour le reste, le réalisateur Sato Yuichi signe un film de bonne tenue assez bien shooté. Il arrive à trouver le juste ton et le bon équilibre entre les moments plus délirants et humoristiques du manga et le côté plus polar lorsque City Hunter enquête et passe aux choses sérieuses. Cela dit, Ryo Saeba étant ce qu'il est, même dans les scènes d'action , il ne se départit jamais de son humour. D'ailleurs côté action, pas grand chose à redire. Bien qu'elle reste classique, elles sont dans l'ensemble plutôt bien mises en scène et totalement lisibles. En particulier, celle plus sous le signe du cocasse et de l'humour qui intervient vers le milieu du métrage lorsque Ryo et Kaori doivent défendre Kurumi à un concours de cosplay organisé une grand firme de cosmétique. La seconde est surtout celle du climax du film qui démontre bien les talents de notre City Hunter tel que les lecteurs du manga et les spectateurs de l'anime sont habitués à le voir. Ryo Saeba est un vrai one-man army à lui tout seul ( mais avec l'assistance bienvenue de Kaori qui joue son petit rôle aussi ici).

Dans les autres côtés délirants, mention spécial au "Mokkori Show" dont nous gratifie Ryo dans un cabaret de Shinjuku, qu'il a l'habitude de fréquenter comme on le comprend assez vite et où il nous fait un petit strip-tease nous laissant profiter de sa musculature bien développé 😎. D'ailleurs concernant le terme "Mokkori" , les lecteurs du manga auront tout de suite compris à quoi il fait allusion 😁. Si vous ne savez pas je vous invite à faire votre propre recherche sur internet 😉

Voilà en gros concernant ce petit retour sur cette adaptation tout à fait de qualité que je ne peux que vous recommander. Que vous soyez un connaisseur de City Hunter ou non. Dans ce dernier cas, vous passerez sans aucun doute un très bon moment ciné et ça vous invitera peut-être à découvrir les aventures de ces personnages dans leur version papier ou anime.

Sur ce je n'ai pas grand chose d'autre à ajouter.

Concernant mes prochains articles, je pense que je reviendrais un peu sur les anime de la saison.

Et côté ciné, je viens de me revoir récemment le premier Scream de Wes Craven, son grand classique sorti en 1996 et qui a initié la vague de neo-slasher des 90st et fut un véritable phénomène de société de l'ère pré-réseau sociaux. Ça fait des années que je voulais revoir la trilogie d'origine que je n'ai plus revue depuis plus de 20 ans. La dernière fois c'était encore en VHS. Ça ne me rajeunit pas ce petit plongeon dans les 90st 😅 . Par la même occasion, dans la continuité de ce revisionnage , je prendrai enfin le temps de voir le 4 que je n'ai toujours pas. Qui signait le dernier grand retour de Wes Craven avant son décès. Il s'agit vraiment de son dernier film.

Voilà sur ce je vous laisse ici

Ja mata ne (^o^)/

jeudi 5 décembre 2024

Gaming : Mon histoire avec Nihon Falcom

 Nihon Falcom

Voilà un nom qui me remplit de joie.

Falcom est un grand vétéran du jeux vidéo japonais, fondé en mars 1981( même mois et année de naissance que moi 😙) et qu a paricipé à la grande histoire du J-RPG. Mais qui contrairement à d'autres éditeurs est resté plus dans la niche et moins connu en occident. Mais ça a un peu changé ces dernières années et ils ont peu à peu gagné en popularité grace suite à YS VIII et Trails of COld Steel

Un petit article pour aussi partager ma collection actuelle Falcom




D'ailleurs ma rencontre avec Falcom a été assez tardive. 
C'est à l'époque où je venais d'acquérir une PS Vita et un PS3 (vers 2013 donc assez tardivement pour cette dernière. Elle était en fin de vie) que j'ai entendu parler pour la première fois du développeur. C'était en cherchant des J-RPG auxquels jouer et en fréquentant des forums et sites, j'ai entendu parler de leur grande série phare Ys et The Legend of Heroes: Trails Serie. Aussi à l'époque, me relançant dans l'étude du japonais je récupérais des demo sur les PS Store Japonais pour essayer de pratiquer et étudier en s'amusant (^o^). 

Ainsi en avril 2014, je me lançais dans la demo de Trails of Cold Steel dont le jeu était sorti un an auparavant au Japon. La demo contenait tout le prologue ce qui était déjà pas mal pour se faire une idée de base. Et y a quelque chose qui s'est passé à ce moment-là. Je sentais que j'avais à faire à un J-RPG comme je les aime. Mais comme via quelque recherche j'avais appris que ça faisait partie d'une série plus large , je me suis dis que j'allais essayer de faire la série dans l'ordre. En plus, en testant la demo, je voyais que mon japonais était encore loin d'être à niveau pour lancer dans l'aventure du jeu en full japonais.

mardi 3 décembre 2024

Gaming Time (et Mood Time)

 Et donc quoi du côté gaming.

Ben depuis que j'ai fini Trails Through Daybreak à la mi-octobre , j'ai du mal à trouver quoi faire comme jeu. Aussi c'est octobre est la période où j'ai commencé à avoir mes crises d'insomnie et ma rechute dépressif. Pas de chance 😅 (Depuis je gère comme je mieux , avec de l'amélioration quand même grace à mon traitement)

Du coup je suis passé un peu beaucoup du coque à l'ane . J'ai choppé ce mois-là Zelda Tears of the Kingdom et Smash Bros Ultimate


Le Smash je ne l'ai pas beaucoup testé ( je l'ai pris aussi pour avoir un autre jeu multi à jouer avec la famille et les potes autre que Mario Kart , pour varier un peu) . Mais durant ce dernier mois et demi je suis passé de Tears of the kingdom à une tentative de replay de Trails From Zero , pour ensuite aller sur le DLC de Xenoblade Chronicle 3 , puis un peu de Mario Galaxy. Pour finalement être resté plus de temps sur le Zelda. Mais voilà , avec une part de jeu en semi-auto pilote. En fait je pense que ce n'est clairement pas le jeu qu'il me faut pour le moment. Un open world extrêmement vaste ( vertigineux même tant y à explorer et à faire ) ou l'on est un peu trop libre (même si y a des objectifs très ciblés) et en solitaire. Comme je suis un peu perdu dans ma life en ce moment, j'ai du mal à m'immerger dans un jeu où l'on pourrait être parfois un peu perdu aussi 😅.

Pour l'anecdote , j'ai eu le même problème avec Breath of the Wild à l'époque où je l'ai choppé en même temps que ma Switch ( le 11 décembre 2020 , bientôt 4 ans ). Ce fut pendant la période Covid et à ce moment-là j'avais fait également une rechute dépressive ( bon faut dire que le climat n'était pas en faveur de la santé mentale à ce moment-là 😓) et du coup j'avais pas réussi à vraiment me plonger dans Breath. Il a fallu attendre 3 ans plus tard ( l'été 2023) pour que je m'y replonge vraiment et l'apprécie à sa juste valeur. J'ai l'impression que le même pattern se reproduit avec Tears  (j'ai comme une malédiction avec les Zelda de la Switch en fait 😅).

Ce qu'il me faut en fait c'est un jeu un brin plus balisé et plus dirigiste. Et peut-être plus familier aussi. Et en fait quand j'ai choppé ma Switch , j'avais également acheté à ce moment là sur le Eshop en promo, Okami HD Remaster. Qui était là dans mon backlog gaming. Et je me suis dit. Tiens ce serait peut-être l'occasion pour enfin le refaire.



Alors Okami , je l'ai acheté à l'époque de sa sortie occidentale sur PS2 en 2007 ( au Japon il était sorti un an plus tôt) . Enorme coup de coeur à l'époque. En plus, en tant que grand fan du Japon, ce fut un fabuleux voyage dans le folklore japonais , un brin revisité pour intégrer la narration du jeu. Mais on y trouvait la plupart des références aux grands mythes du Shintô et des contes populaires japonais.

Avec un parti pris graphique là aussi qui évoquait une tradition japonaise, celle des estampes. Car tout le jeu était une grand estampe interactive assez merveilleuse à l'époque. Et qui poussait parfois la PS2 dans ses derniers retranchements (je me rappelle parfois un peu de ramage lors des courses dans les plaines).

C'était donc il y a 17 ans. Je ne l'ai fait qu'une seule fois à l'époque et comme beaucoup il m'a laissé une forte impression. Et donc je me dis que c'était peut-être la bonne occasion de le refaire. Invoquer un peu la nostalgie de cette période pour aider à traverser la situation compliquée dans laquelle je me trouve en ce moment et aider à traverser la période hivernale (et le blues qui l'accompagne) . 

J'ai refait le début du jeu et premier constat, ce dernier n'a pas pris une ride du tout. Sa direction artistique et son esthétique traversent les âges sans problèmes. Mais surtout le remaster HD magnifie même tout ça. Le jeu est toujours absolument fabuleux. Tout comme ses musiques. Et son gameplay fonctionne encore parfaitement aujourd'hui tout en simplicité et fluidité. 

Je pense en tout cas que c'est le jeu sur lequel je vais essayer de me concentrer pour le moment.

A moins que je ne fasse encore ma girouette gaming. Difficile à dire en ce moment 😅. Faut dire qu'en fonction de la qualité de mes nuits certains jours sont parfois très difficile 😓.

Bah qui vivra verra 😙

Sur le jeu lui-même, j'y reviendrais plus en détails dans d'autres post. Je me dis aussi que pour l'occasion ce sera peut-être bien aussi de parler des différents mythes et contes auquel il fait référence.


Aussi.

Il y a peut-être un autre jeu qui pourra m'occuper en alternance avec Okami mais dans un tout autre genre cette fois.


Il s'agit de Fate/Stay Night le célèbre visual de TypeMoon sorti en 2004 et qui a donné lieu à une énorme franchise transmédia avec de nombreuses adaptation et spin-off. Du fait qu' après resté vingt ans dans le domaine de la fantrad , le jeu a reçu enfin cette année une vraie distribution internationale avec une tradition officielle. 



Mais pas que lui. L'autre grand visual novel du studio Tsukihime (sorti en 1999) a aussi eu droit à cet honneur. D'autant que ce dernier a eu droit à un remake intégral qui revisite pas mal de choses et qui est sorti en 2021 au Japon. Ce qui veut dire qu'en 2024 on peut maintenant apprécier officiellement ces deux visual novel de légende.

 


D'ailleurs, autant Tsukihime je l'ai fait dans sa fantrad anglaise quelque part entre 2006 et 2008 (je ne saurais plus dire avec certitude) autant celui de Fate/Stay Night jamais. A la base j'aurais sans doute préféré me refaire ( ou plutôt relire dans ce cas) celui de Tsukihime. Mais pour le moment il reste trop cher comparé à celui de Fate/Stay Night qui est lui un remaster adapté au support moderne que la switch ( et aussi dispo sur Steam) et qu'il est souvent en bonne promo.

Mon objectif aussi est d'essayer de les faire en japonais. Avec le niveau que j'ai atteint je pense que ça devrait être jouable même si à mon avis je risque parfois de rencontrer des passages, du vocabulaire et des kanjis difficiles. En plus, l'auteur, Kiniko Nasu est connu pour avoir un style très typé et des métaphores particulières. Donc je verrais. Cela dépendra aussi de mon niveau de concentration actuelle vu que en ce moment je ne suis pas au top capacité habituelle pour les raisons évoquées plus haut comme vous vous en doutez. Le jeu permet de choisir les textes en Japonais, Anglais ou chinois dans le menu. Si je n'arrive pas à le lire en japonais pour le moment, je passerais sans doute en anglais. 

Bah je verrais.

Là aussi je reviendrais plus en détail là-dessus et sur mon rapport aux œuvres TypeMoon dans de prochain post.

En attendant je vais vous laisser ici

Ja mata ne (^o^)/

vendredi 29 novembre 2024

My Hero Academia - Saison 7 Episode 20

Alors oui c'est un peu étrange de voir apparaître comme ca une article sur My Hero Academia subitement surtout qu'il y en a pas eu d'autre. Mais en fait j'ai écrit pas mal de choses sur la série dans un serveur Discord que je fréquente. Mais c'est parfois difficile de les retrouver dans le flux des conversations. Ici j'ai rapatrié là plus récente, une petite review que j'avais rédigé de l'avant dernier épisode de la saison 07 sur le combat final entre Ochaco et Himiko.

A l'occasion d'un revisionnage de la série ou lecture du manga, j'essayerai d'écrire ici sur les différents aspects et personnage de la série.

Cette fin de saison fut un enchaînement de moment d'émotion qui révélait les failles et trauma derrière l'origine de certains super vilains phares. Et celui sur Himiko était assez émotionnellement bouleversant. Je n'ai pas pu m'empêcher de retenir mes larmes durant l'épisode 😭.

Pour celles et ceux qui ne sont pas familier avec la série, dans le monde My Hero Academia, la majorité de la population ont des super pouvoirs qu'on nomme Alter.
Celui de Himoko Toga , l'une des super vilaines majeur, est lié au sang. En absorbant le sang d'une personne, elle est capable de prendre son apparence dans un premier temps. Puis plus tard dans la série, son alter va évoluer et elle serait capable d'utiliser l'Alter de la personne dont elle prend l'apparence.
Mais le revers est que ce besoin d'absorber du sang est irrésistible. Ça fait partie de la nature de son alter. Un peu comme une vampire. Sauf qu'elle n'en a pas besoin pour vivre. Juste un désir irrésistible.
Un peu comme un amateur de chocolat qui ne peut pas résister à son chocolat quotidien. Et ça a commencé dans sa petite enfance à l'éveil de son alter. Elle s'est mise à absorber le sang de petits animaux. Et ça lui donnait une telle satisfaction que son visage se marquait d'un sourire très marqué.
Sauf que son entourage, à commencer par ses parents, n'ont pas apprécié la spécificité de leur fille et ont commencé à la blâmer et les culpabiliser. Et puis petit à petit elle a commencé à être ostracisée pour finalement tomber du côté obscur et devenir une super vilaine.

La suite du texte est celui qui a été rédigé sur le serveur discord de Mad le 6 octobre 2024 après la diffusion de l'épisode.

La tragédie de Himiko Toga

Après Crematorium lors de l’épisode précédent, c'est la tragédie d'Himiko qui va ici sur sa conclusion  .

La rage et la profonde tristesse de la jeune fille explosent,  se mélangent et se concentrent en une vague noire destructrice exponentielle qui s'apprête à tout engloutir sur son passage. Et tout en se remémorant son passé : le rejet dont elle a dû faire face toute sa vie, à commencer par celui de ses parents, à cause de la spécificité de son alter qui en soit n'aurait pas forcément posé de problème si il avait été juste canaliser correctement par un entourage compréhensif et bienveillant. Mais plutôt que de comprendre et d'écouter ce que ressentait leur fille, ses parents ont essayé de la "normaliser"  pour sauver les apparences plus qu'autres choses. 

Pour Himiko c'est peut-être encore plus tragique que Crematorium, car à la différence de ce dernier, les parents  de Himiko l'ont dénigré dès la petite enfance, à l'éveil de son alter, et n'ont jamais accepté leur fille la blâmant pour sa différence. Laissant la jeune fille avec un déficit émotionnel, de gros problème de communication et la forçant a adapté un masque social qui n'a tôt ou tard fini par se briser en la menant sur la voie qu'elle a suivie.

Comme pas mal de super vilains de la série, Himiko est juste une personne brisée par un environnement toxique, oppressif et l'absence de personne qui aurait pu l'écouter, la comprendre, la soutenir.










Et en face, la seule arme pour l'arrêter reste la compassion de Ochaco prête à accepter et recevoir tous les sentiments conflictuels de Himiko Toga . Et elle s'en prend plein la gueule face à la fureur déchaînée de son adversaire. 
Pousser dans ses derniers retranchement, la détermination de Ochaco pousse son alter à évoluer et elle arrive enfin à atteindre le coeur de l'adolescente torturée et brisée




Encore plus que l'épisode précédent, c'est big rollercoaster émotionnel  😭
Et qu'on doit aussi beaucoup à la prestation des deux seiyû, Sakura Ayane (Ochaco) et Misato Fukuen ( Himiko ) qui donnent tout ce qu'elles ont, en particulier la seconde qui prend vraiment au trip.



Et quand la compassion de Ochaco atteint Himiko. C'est une autre vision qui se manifeste. Une autre destin qui aurait pu être possible, si Himiko avait reçu l'attention qu'elle méritait et que son alter n'avait pas été vu comme une malédiction et canalisé autrement.

Une vision d'une jeune Ochaco offrant son poignet, son sang, à une jeune Himiko en larmes. 
 





Et la conclusion et épilogue de ce combat continue dans la première moitié du dernier épisode de la saison. Mais je n'avais pas encore écrit dessus. Je pense que je le ferais dans une petite mise à jour pour être complet.

Car ça révèle comment le pouvoir de Himiko aurait pu être utilisé si elle avait marché sur la voie des héros. Un pouvoir capable de tout simplement sauver des vies (^^)


Sur ce

Ja mata ne (^o^)/




Godzilla Minus One

 Ca y est , j'ai enfin vu Godzilla Minus One (^o^)


A la base je devais aller le voir au cinéma, j'avais même réservé ma place et tout mais pas de chance j'ai eu une indigestion ce jours là et j'ai loupé l'une des rares séances qu'il y avait en Belgique 😭.

Vu que le film est dispo sur Netlfix depuis déjà un bon moment, il était temps de se faire une petite séance de rattrapage (^o^)



Et donc, il s'agit d'une solide relecture du mythe de la bête. Il y en avait déjà une en 2016, le Shin Godzilla ( Godzilla Rersurgence à l'international)  du célèbre réalisateur Hideaki Anno ( surtout connu pour Evangelion son œuvre la plus connue, mais aussi Gunbuster ou encore Nadia et le secret de l'eau bleu). Mais comme je n'ai toujours pas vu ce dernier, alors que le Blu-Ray traîne justement dans ma pile de film à voir en retard, je ne peux pas vraiment faire le comparo entre les deux. Mais du coup je pense qu'il sera temps que je le visionne dans les prochains jours.


Warning Spoiler

 

Donc pour revenir à ce Minus One.

Cette fois , le contexte change un peu car plutôt que de se dérouler à l'époque contemporaine, le parti pris est placé les événements à la fin de la seconde guerre mondial principalement en 1945 pour son début, et 1947 dans sa seconde moitié.

On suit le parcours de Koichi Shikishima, soldat kamikaze qui aurait dû se sacrifier comme ses camarades, mais qui dans un moment de "lâcheté", ou plutôt de lucidité, a décidé de fuir son devoir en prétextant une avarie de son avion. Ainsi il se rend sur l'île de Odo où stationne une base de mécaniciens.

La nuit de son arrivée, un énorme monstre, notre ami Godzilla, va faire son apparition et massacrer la plupart des personnes stationnés à l'exception de Shikishima et le chef mécano Tachibana Sosaku. Ce dernier lui reprochera les victimes du monstre du fait qu'il n'a pas tiré sur ce dernier avec la mitraillette de son avion lorsqu'il en avait l'occasion, paralysé par la peur.

Après ces évènements, Shikishima comme la plupart des soldats retourne au pays et dans un Tokyo en ruine suite au bombardement américain. Et d'y découvrir que ses parents sont mort. Et que son voisinage a aussi connu d'autres victimes. Sa voisine Sumiko a perdu ses trois enfants et le reprochera même un temps à Shikishima, l'accusant de sa lacheté.

C'est ainsi que Shikishima essaye tout doucement de reprendre le cours normal de la vie comme se peut, mais restant miner par une certaine culpabilité, hanté par des cauchemars du massacre de Godzilla sur l'île de Odo, et un sentiment persistant que la guerre n'est toujours pas fini pour lui.

Mais le hasard va lu faire rencontrer une jeune femme nommé Noriko Oishi qui a elle-même recueilli un bébé qui lui a été confiée par la mère mourante dans la rue. Par un concours de circonstance, Noriko et le bébé nommé Akiko vont finir par être hébergés par Shikishima dans ce qu'il reste de sa maison partiellement détruite par les bombardements. 

Cette rencontre va venir adoucir partiellement la vie de Shikishima, même si lui ne s'en rend pas compte de suite. Petit à petit, le trio va se constituer en une petite famille, même si là encore Shikishima ne le reconnait pas telle quel, toujours hanté par ses traumas passés.

Le temps s'écoule doucement, le Japon se reconstruit progressivement nous amenant en 1947 et tout semblait aller pour le mieux avant que Godzilla ne fasse sa réapparition. Et pas de chance, entre temps les essais nucléaires américain dans le pacifique ont irradié le monstre le faisant muter, grandir et lui donnant un pouvoir encore plus destructeur avec son fameux souffle atomique et une capacité de régénération rapide. 

Une nouvelle fois Shikishima va être confronté à Godzilla et ça va être l'occasion pour lui d'enfin mettre fin à sa guerre.

A partir de là, le film va enchaîner les apparitions iconique du monstre et sa puissance destructrice sur un Japon toujours en train de panser ses plaies. Ne pouvant ni compter sur les USA , en conflit avec le bloc soviétique, ni le gouvernement nippon, ce sont les anciens de la marine qui vont décider de mettre au point un plan pour éliminer le monstre avec l'aide de Kenji Noda, un ingénieur naval qui a travaillé pour l'armée.

Shikishima va participer forcément à la mission , autant pour régler ses comptes que par désirs de vengeance. Car lors d'une attaque de Godzilla, il pense avoir perdu Noriko lors d'une explosion due au souffle atomique. Alors que la marine sera chargée de mettre en place le piège qui est censé détruire Godzilla,, Shikishima utilisera l'un des derniers modèles d'avion conçu à la fin de la guerre mais qui n'avait pas encore été utilisé. 

Confiant Akiko à sa voisine Sumiko, c'est peut-être pour une mission suicide dans laquelle se lance Shikishima. Ne se doutant guère qu'en fait Noriko a survécu.

C'est toute la question de savoir à la fin si Shikishima va décider de se sacrifier, en tant qu'ancien kamikaze, dû à sa culpabilité d'avoir survécu. Ou s' il va décider de vivre comme n'a cessé de l'inciter ses proches, et en particulier Noriko. Mettre fin à sa guerre en survivant ou mourant. That's the question.

Et il fera le choix de vivre. 

Ce qui  le récompensera car en revenant de sa bataille, il découvrira évidemment que Noriko a survécu et décidera enfin d'accepter le présent de cette famille que la vie lui a donné.

Pour le reste, Takashi Yamazaki, spécialiste des effets spéciaux, signe un film extrêmement soigné d'une très bonne réalisation et avec forcément des effets spéciaux très solides malgré son petit budget ( comparé au production US).

Ce Godzilla Minus One a rencontré un très bon succès au Japon comme à l'international et il est amplement mérité. Il a aussi bénificié d'une ressortie spécial intitulé Minus Color c'est à dire dans une version noir et blanc du film. Les deux versions sont d'ailleurs disponibles sur Netflix.

Je vous laisse avec les trailers de ces deux versions.





Et pour conclure, il a été annoncé il y a peu que Takashi Yamazaki travaillait d'or et déjà sur une suite ce qui n'est guère étonnant au vu du dernier plan du film. Que je vous laisserais découvrir par vous-même

Sur ce

Ja mata ne (^o^)/

dimanche 24 novembre 2024

Gaming envie de 2025 Addendum

 Ha ben voilà un truc que j'avais oublié dans mon précédent article.

Je suis très curieux d'un nouvel épisode de la série Atelier qui va inaugurer sans aucun doute une nouvelle trilogie ( ca fait plusieurs année que la série fonctionne sur ce principe qui développe l'histoire d'une héroine et ses compagnons sur trois épisodes)

J'ai fait qu'un seul épisode de la série et c'était Atelier Totori Plus sur PS Vita. C'était encore un épisode Old School qui inclut une gestion du temps . Une mécanique dont je suis pas très fan et avec laquelle j'ai un peu de mal. Mais c'était une introduction sympa à la série.

Le gros concept de la série est qu'on incarne chaque fois une alchimiste qui crée des potions, remèdes, etc.

La série était un peu de niche avant de connaitre une certaine popularité avec le premier épisode de la trilogie Ryza. Qui garde le concept de l'alchimie avec un côté RPG aventure plus classique sans limite de temps.

Les Ryza sont sur ma wishlist depuis le premier épisode. Faudrait vraiment que je trouve le temps d'enfin m'y attaquer. ( mais avant faut aussi que je me les procure😅).

Du coup je sais pas encore si je ferais les Ryza avant le nouvel Atelier qui sort également l'année prochaine. Je verrais un peu au feeling (^^)

Et comme d'habitude, voilà le trailer de ce prochain opus de la série




Sur ce ja mate ne (^o^)/



samedi 23 novembre 2024

Gaming envie de 2025

Ohayo everybody (^o^)/

Et oui déjà un second article sur cette semaine. 
C'est un nouveau record 😁

Je me dis que le mieux pour établir une routine, c'est aussi de commencer parfois par des petites choses.
Avant je me disais que quitte à poster quelque chose, il faut que ce soit quelque d'important, de super développer , documenté , etc etc .....

Mais petit à petit je me rends compte que ce ne doit pas forcément être le cas non plus. C'est aussi sans doute ce qui me faisait procrastiner le suivi de ce blog. 

Alors je me dis juste de petits trucs c'est déjà pas mal (^^). 

Et donc ici ce sera principalement deux de mes attentes gaming pour l'année 2025. Bon y a un surement d'autre à venir et auquel je pense pas dans l'immédiat mais voilà au moins c'est deux-là.

La première il s'agit du remake de Trails In the Sky pour fêtre à la fois les 20 ans de la série des Legend of Heroes: Trails et ce premier épisode sorti en 2004. Les gens qui me connaissent savent à quel point je suis un très grand fan de cette série qui a été un peu une série qui m'a aidé à surmonter une grande période difficile de ma vie. Mais je dois aussi avouer que d'un autre côté ça a été aussi un moyen pour moi de fuir un peu une réalité difficile, d'éviter à me confronter et faire face à certains aspect de la vie qui sont en train de me rattraper maintenant et qui fait que je me retrouve face à  une nouvelle période difficile 😅. Bah ce sont les aléas de la vie (^^)

Cela dit, il n'empêche que j'ai passé de super moment avec cette série et j'aimerais publier pas mal de mes réflexions autours de certains de ses thèmes et personnages. Et aussi la série n'étant pas encore conclue, il reste encore les futurs épisodes à découvrir et le grand final.

Mais ici il s'agit donc du premier épisode revu et modernisé en full 3D. 
Dont voici le premier trailer




Pour le seconde, il s'agit de la réédition du jeu Wii U  Xenoblade Chronicle X dans une définitive édition pour Switch ( et sans doute crossplatform avec la future Switch 2). Alors je suis assez néophyte par rapport à la saga. Je n'ai fait que le troisième épisode qui fut mon premier contact avec la série. Et je l'ai vraiment adoré. Là aussi, avec son monde ouvert, il m'a permis de m'évader pendant un moment de mes difficultés et angoisses. J'ai été profondément touché par son histoire et ses personnages qui d'une certaine manière redécouvre ce qu'est la vie après avoir été conditionné à se battre dans une guerre absurde et sans fin. Là aussi il y aurait pas mal de choses à dire sur ses thématiques nourris par de nombreux concepts philosophiques (dont celle de Friedrich Nietzsche entre autre) et de la spiritualité bouddhiste. Mais ce n'est pas le sujet de cet article. L'épisode dont il est question semble être plus un spin-off par rapport à la série numérotée. Et d'offrir un gigantesque monde ouvert dans lequel on pourra même se balader en mecha (et en bon otaku, je suis forcément un mecha-lover 😍).


Et dont voici aussi le trailer 


 

Et pour le reste, pour ce qui est du gaming en ce moment, ben disons que je tâtonne un peu. Comme j'ai eu pas mal de difficultés personnelles ces 4-5 dernières semaines j'ai eu beaucoup de mal à me concentrer sur quelque chose de précis. Je passe d'un jeu à l'autre sans trop savoir lequel faire en priorité.

Mais comme j'ai acquis Zelda Tears of the Kingdom récemment, j'essaie toute doucement de me centrer plus sur celui-là. Quand ma concentration me le permet.

Voilà ce sera tout pour aujourd'hui ( ou alors peut-être un autre article sur les anime de la saison que je suis. Ou alors ce sera pour demain )

Sur ce

Ja mata ne (^o^)/